On the theme of fire, cathartic by excellence, symbolizing the great passions but also the most irrevocable form of destruction, it was necessarily expected from ZAVOLOKA a incandescent conclusion to his quadrilogy on the elements. This is the case, and it is even with a beautiful density found that the Ukrainian based in Vienna always his at KVITNU this final chapter, in the post-techno continuity of the previous opus but in more saturated, visceral and oppressive:

“Après le stridulant Viter (2007) dédié à l’air avec ses nappes d’orchestrations virevoltantes et manipulées, son successeur aquatique, le génial Vedana(2011), entre tension saturée des beats industriels et fluidité onirique des textures et des mélodies, et enfin Syngonia, volume terrestre dont la techno minérale somme toute assez classique matinée d’IDM stellaire peinait l’an dernier à renouer avec l’ampleur et l’idiosyncrasie des opus précédents, on attendait avec impatience le retour de Kateryna Zavoloka, graphiste attitrée et pilier du label électro ukrainien Kvitnu, pour le dernier album de sa série sur la purification par les quatre éléments.

Sur le thème du feu, élément cathartique par excellence symbolisant les grandes passions mais également la forme de destruction la plus irrévocable, on attendait forcément de la musicienne désormais basée à Vienne une conclusion incandescente. C’est bien le cas, et c’est même avec une belle densité retrouvée que Zavoloka nous assène ce chapitre final, dans la continuité post-techno du précédent mais en plus abyssal et inquiétant (Promeni), vrillé de drones abrasifs (SontseBagattya), de radiations stridentes (Zirka) et de distorsions saturées (Gromovytsya), habité par une mystique technologico-viscérale héritée à parts égales de l’indus et des musiques tribales (Flame From Within), massif et oppressant jusque dans ses passages les plus aériens (Inhale the Light).

Une géométrie en fusion qui à l’image du clip ci-dessous, réalisé par l’Ukrainienne elle-même, d’un Fire Consecration aux infrabasses chamaniques et aux synthés ésotériques, semble vouloir percer les secrets ancestraux de quelque philosophie obscure et oubliée quitte à en finir liquéfié sous les coups de boutoir de beats lourds et profonds (Iskra), et qui en arrive à rivaliser avec les plus beaux rouleaux-compresseurs atmosphériques et ténébreux d’un Monolake ou d’un Lucy.”

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